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🪂 Ne rien posséder : les locataires de l'extrême

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October 31, 2024

Dans cet email :

La vie des locataires de l’extrême
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Ne rien posséder : la vie des locataires de l’extrême

Giphy

Aviez-vous déjà pensé à louer votre cercueil ? Alors que la pratique reste marginale en France, et soumise à certaines conditions, aux États-Unis c’est une option largement répandue. Les Américains se dirigent vers une économie du « rent first lifestyle », et cela ne concerne pas seulement leur maison…

Vêtements, lit king size, ou encore sapins de Noël, on devrait plutôt s’interroger sur ce qui n’est pas disponible à la location.

Dans le pays de la liberté, ils sont désormais 58 % à louer des biens ou des services par choix, et non en raison de pressions extérieures ou financières. L’étude Crédit Karma précise : 3 Américains sur 5 se favorisent la flexibilité de la location aux avantages de la propriété. Plus que la recherche du bon plan économique, ils adoptent un mode de vie centré sur la location plutôt que sur la possession. Certains les appellent les « loueurs de l’extrême ».

La peur de l’engagement s’applique-t-elle également lorsque l’on doit choisir son micro-ondes, ou tout autre équipement ? La première motivation poussant à la location est la flexibilité (35%). À l’ère des modes de vie nomades, il est plus aisé de ne pas avoir à transporter l’ensemble de ses meubles à chaque déménagement. Cette motivation est suivie par la possibilité d'économiser de l'argent (31 %), le désir d'essayer des choses avant l’achat (27 %), et la volonté d'éviter la surconsommation (21 %).

Évidemment, la location d’un bien immobilier se distingue, et le prix d’achat reste la principale raison pour 48 % des locataires américains. Derrière le logement viennent la voiture et les vêtements sur le podium des biens et services loués. Une manière de suivre les tendances, et de profiter des dernières technologies et innovations.

Finalement, derrière la diversité des motivations à la location, une tendance de fond se dégage : le besoin de posséder s’efface de plus en plus pour laisser place à la flexibilité offerte par la location.

Sources : The Wall Street Journal / Credit Karma